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Thursday, July 14, 2011

Pourquoi les hommes n’aimentils pas le YAOI ?

Pourquoi les hommes n’aiment-ils pas le YAOI ?


Adulé par certains, dénigré par d’autres, le manga yaoi bénéficie d’une place importante dans le domaine de la japanimation en général. Véhiculant autant de clichés que d’amalgames, je me questionne depuis des années déjà sur le pourquoi de l’existence de tant de débats quand on vient à aborder ce genre.


Mais sans s’y attacher forcément, le yaoi reste omniprésent. Car dans la plupart des mangas et animes japonais. If it exists, there is porn of it (si une chose existe, il y aura sa version porno) . et bien souvent c’est de yaoi dont il est question.


Pour trouver les raisons de ce dégoût, il faut en contrepartie parler de la raison d’un tel attrait. Pourquoi le yaoi choque plus qu’un manga lolicon avec des tentacules. Pourquoi une telle revendication de lire ce genre, sans que l’on ne trouve son pareil dans les lecteurs / lectrices de shôjo ou seinen par exemple ?


Le Yaoi. A l’envers et contre tous


Introduction tout en douceur


Tout d’abord, qu’est-ce que le yaoi. Acronyme de YAma nashi, Ochi nashi, Imi nashi (« P as de pic, pas de chute, pas d’histoire » ou « Sans paroxysme, sans dénouement, sans signification «. selon les traductions), le genre yaoi se décrit par des romances homosexuelles, entre hommes. On peut également le traduire par YAmete Oshiri ga Itai . que je traduirais élégamment par « S’il te plait, fais-moi mal au derrière «. On y retrouve toujours un seme (l’homme dominant) et un uke (l’homme soumis). Ce dernier montrera bien souvent des mimiques féminines. Créé dans les années 70/80 par le biais des dōjinshi (principalement des recueils de mangas amateurs), le yaoi se découpe en plusieurs sous-genres, ou en tout cas genres approchants.


Le terme yaoi étant mal vu au Japon, c’est Boy’s Love qui vient le remplacer. Le BL a alors une consonance officielle, il n’est donc utilisé que pour des séries originales (et non pour des dôjinshi) et de ce fait le place sous la juridiction du droit d’auteur. Le yaoi, comme nous l’abordons plus bas, a ainsi une plus grande marge de manœuvre, en termes de parodie par exemple.


Le Shōnen-ai dans un premier temps, représente des histoires amoureuses entre hommes, sans pour autant qu’il n’y ait la présence de relations sexuelles entre les protagonistes, contrairement au yaoi.


Le Slash met quant à lui en scène des relations homosexuelles entre des personnages déjà connus dans le monde de la japanimation. Les exemples les plus représentatifs sont les couples que pouvaient former Sasuke et Naruto ou bien L et Light Yagami de Death Note. Grosso modo. voir le mal là où il n’est pas, dans des séries déjà existantes.


Je cite également le Shota par souci d’exhaustivité bien que je n’en parlerai pas par la suite. Le Shota décrit des romances, avec rapports physiques ou non, entre des hommes adultes et des mineurs. Il reste à la marge par rapport aux autres sous-genres, car celui-ci frise la pédophilie selon l’âge des personnages et la présence de rapports entre eux.


Penchant plus du côté hentai que yaoi, on retrouve le Bara . ou Men’s Love, qui mettra également en scène des rapports entre hommes, à un niveau très charnel. Considéré comme un sous-genre gay du hentai, il vise un lectorat homosexuel masculin et existe depuis les années 70.


Face au yaoi se dresse le Yuri . qui va mettre en scène des relations homosexuelles entre femmes. Celui-ci bénéficie d’une meilleure appréciation du public de façon générale, bien que les relations physiques soient autant montré que dans un yaoi.


Le yaoi n’est pas nécessairement à considérer comme du hentai. Certains mangas vont montrer des relations sexuelles plus poussées, d’autres non. A mes yeux, le shônen-ai, le yaoi et le hentai correspondent respectivement aux films interdits aux moins de 10, 16 et 18 ans. Bien que les deux derniers peuvent souvent se confondre, ce n’est pas une généralité.


La vie d’Asuka (et des autres)


En France, c’est la maison d’édition Asuka qui est représentative du marché du genre. Appartenant aujourd’hui à Kaze. c’est par réel souhait de garder une marque dédiée au yaoi qu’elle a gardé son nom datant de sa création en 2004. En regardant de plus près les ventes actuelles de Kaze, on retrouve à la quatrième place (derrière les agendas scolaires de cette rentrée, Beelzebub et Kuroko’s Basket ) un yaoi du nom de Junjô Romantica. Prépublié au Japon depuis 2002, il montre un certain engouement auprès des lecteurs français, bien qu’ils soient avant tout des lectrices.


Le chemin fut long entre le marché actuel et le premier manga revendiqué comme un yaoi paru en France en 2000 par Tonkam. Zetsuai. Entre quelques séries éditées au gré des maisons, la concurrence se fait rude envers les fanfics présents sur le web et le succès commercial n’est pas encore au rendez-vous.


En 2007, Asuka fait alors paraître le Jeu du chat et de la souris. qui sera vendu à plus de 30 000 exemplaires. Ce nombre record représentera un véritable tournant pour la suite des titres à paraître. En 2009 sort BexBoy. recueil d’extraits de mangas yaoi actuellement en prépublication. Hors Asuka, on trouve aujourd’hui d’autres maisons d’édition presque exclusivement destinées au yaoi. les éditions Muffins, Double H des éditions H ou encore les éditions Samji.


Passant de trop peu de mangas publiés à juste trop, je reprends un parallèle intéressant avec la Bit lit abordé ici. Réservé à un public de niche, le yaoi s’est développé à grande vitesse dans un but commercial, n’hésitant pas à noyer les lecteurs sous une quantité de mangas où la qualité commence à se réduire comme peau de chagrin. A titre d’exemple, il représente aujourd’hui un cinquième de l’espace total du Comiket. Ecrit par des femmes, pour des femmes, le yaoi parvient à garder, voire augmenter, le nombre de ses lecteurs, face à une baisse sensible des ventes de mangas depuis quelques années.


Un genre qui « seme » la discorde


Le yaoi a toujours déchaîné les passions, qu’elles soient positives ou négatives à son égard. D’un côté comme de l’autre, on ressent beaucoup de virulence envers le genre. Admiration béate d’une part, dégoût d’autre part, avec heureusement un peu de neutralité entre les deux, voyons ce qui plaît et ce qui dérange dans le yaoi.


Un mâle nécessaire


L’immense majorité – pour ne pas dire la totalité – des auteurs de yaoi est composée de femmes. Elles écrivent pour un public qui se veut essentiellement féminin, avec toutefois entre 10 et 30% de lecteurs masculins selon les sources. On trouve quelques mangakas hommes tel Kisaragi Hirotaka mais ils restent très à la marge. Fait important. les lecteurs de yaoi se revendiquent tels quels et en sont le porte-drapeau, ce qui n’est pas le cas des lecteurs de shôjo ou seinen par exemple. Le yaoi est dans tous les cas un genre à part entière car on va rarement demander aux lecteurs de shônen pourquoi ils aiment ce genre. Un ou une yaoiste est par extension un féru lecteur de yaoi. Pour accentuer cette impression sectaire, on utilise également le terme fujoshi. Celui-ci véhicule une idée d’adoration et d’obsession envers ce genre où Genshiken et Otaku Girls traitent assez bien ce phénomène. Il reste néanmoins péjoratif puisqu’il signifie littéralement « fille pourrie ».


Le premier critère d’appréciation du yaoi quand on s’adresse aux lectrices, concerne l’expression d’un fantasme, mais pas seulement. Selon Freud, il existe trois moyens pour libérer ses pulsions : le rêve, le fantasme et la sublimation. Le yaoi est à mes yeux un savant mélange des trois. Il représente le rêve d’un couple avec des protagonistes sur un pied d’égalité social (deux hommes dans une société japonaise) avec des relations charnelles fantasmées, car elles ne peuvent pas être effectuées par les lectrices (d’un seul point de vue physique). Le rêve peut être mis en avant pour une romance idéalisée qui rapproche des hommes, dans une société (japonaise toujours) qui n’en fait pas l’apologie. Pour ce qui est de la sublimation, il relie l’aspect interdit et fantasmé de la relation à un angle artistique tel qu’on ne peut que l’admirer.


Le yaoi permet également de faire un vaste pied de nez à la misogynie latente d’une grande quantité de mangas et animes. Les shônen et leur atmosphère très virile, ne laissent que très peu de place aux femmes. On parodie donc le genre en donnant à des hommes une grande part de féminité. La vision d’un homme féminisé permet au lectorat féminin de ressentir l’inconnu, par le biais d’une identification faite sur le uke. Je ne dis pas non plus que les filles tendent forcément à choisir le personnage soumis, bien qu’on puisse y voir une caricature dans le dessin en lui-même. Le but étant de bousculer l’habitude du couple dominant / dominée, en faisant intervenir deux hommes, qui ne sont absolument pas censés être dominés, de par leur nature d’homme. Il est dans le même temps à noter que bon nombre de lectrices de yaoi ne le sont pas de shôjo. Le yaoi permet en effet une identification virtuelle, sans qu’il n’y ait de rivalité malsaine entre différentes concurrentes. En effet, on ne s’identifie pas à une héroïne gnangnan, plus belle ou plus intelligente que les autres. On s’identifie à l’histoire à proprement parler et au ressenti du couple (intellectuel comme physique, vous l’aurez bien compris). En résumé, le lectorat peut aussi bien s’identifier à un personnage comme à l’autre, selon ses traits de caractère et de personnalité.


Pour reprendre l’idée du fantasme, l’homme dominé n’est ici pas vu comme une femme sans défense mais plutôt comme un homme réel, avec des attentes et une représentation différentes. On retrouve un homme comme un autre, mais plus attentionné, sensible, tendre et toujours très beau. La masculinité n’est donc pas totalement absente, son modèle étant simplement différent (et là encore adapté au lectorat quel qu’il soit). La plupart des personnages de yaoi sont également en pleine découverte de leur sexualité et surtout de leur homosexualité. Si l’on part du principe que le yaoi commence à être lu par des lecteurs et lectrices en début d’adolescence, il leur est totalement destiné. Quelle meilleure identification que celle de découvrir l’interdit en même temps que les protagonistes ?


L’appréciation du yaoi (parfois même le fanatisme) ne se réduit donc pas à une simple exposition de fantasmes et de partie de jambes en l’air entre bishônen. Il se définit également par un souhait de lire de la romance avec plus de maturité. Oui les jôsei existent, mais ils répondent encore et toujours aux mêmes clichés et aux mêmes attentes des couples hétérosexuels (se marier, faire des enfants, avoir un chien).


Je t’aime, moi non plus


J’utilisais plus haut le terme « lectrices » par souci de clarté et de généralité. En aucun cas, je n’exclue les lecteurs hommes de cet article. Ils sont moindres, mais ils existent. On trouve également par delà le net des exemples de situations où un lecteur de yaoi n’osera pas l’avouer. de faire d’être catalogué comme étant gay. Hommes et femmes font tous les deux parties du lectorat car pour apprécier le yaoi, il ne faut pas forcément être une fille hétérosexuelle. Face aux adorateurs du yaoi, on peut trouver ceux qui n’apprécient pas le genre. C’est bien normal, on ne peut pas faire l’unanimité. Mais la partie de ceux qui n’aiment pas le yaoi comprend également toutes les personnes que cela dégoûte et qui vont cataloguer les mangas comme leurs lecteurs, de façon aussi virulente que le font les adorateurs. Souvent limité au « manga de cul avec des hommes effeminés pour filles hétéro frustrées », le yaoi dérange. Nous allons essayer de déterminer qu’elles en sont les raisons.


Le yaoi est une insulte à la virilité telle qu’elle devrait être représentée. Dans la conscience populaire, l’homme se doit de dominer exclusivement, et des femmes évidemment. On privilégie donc le hentai comme instrument de machisme plutôt que de s’abaisser à parler de yaoi, mais nous y reviendrons. Le genre est donc particulièrement tabou puisqu’il implique la moitié du temps dans les relations amoureuses décrites des thèmes plutôt sordides. On y retrouve de l’hystérie, de la folie, du viol, de l’inceste, de la violence et de la perversité. Les viols représentés dans les mangas étant généralement pour la mangaka une façon d’exprimer le désir sexuel de l’individu concerné. Attention toutefois à l’usage du qualificatif de manga « pervers ». La perversion du yaoi, vue par ses détracteurs, est-elle due à des relations parfois non adaptées ou à une homophobie à peine dissimulée. Je ne pense pas que les yaoistes aillent toutes défiler dans la rue en faveur du mariage pour tous. Au même titre que je ne pense pas non plus que toute personne détestant (je n’ai pas dit « n’aimant pas ») soit un homophobe convaincu.


Nous parlions tout à l’heure de misogynie, mais voit-on réellement des filles dans un yaoi. S’il y en a, elles sont la plupart du temps reléguées à des plans très secondaires. Vient alors se reposer le problème d’identification. Si l’on part du postulat qu’une fille ne peut s’identifier qu’à une fille, elle n’a personne sur qui jeter son dévolu. A part peut-être un jeune vierge éphèbe qui se fera violer sur une table. Je ne vais pas reparler de Freud car la psychanalyse irait ici assez loin.


Des gays et lesbiennes sont également venus apporter une critique sur le genre, qui offraient pour eux une vision faussée de l’homosexualité et rarement bénéfique. Masaki Satô, activiste gay, a déclaré en 1992 que les yaoi n’étaient, en gros, qu’un tissu de mensonges qui continuent à ancrer des stéréotypes et de la discrimination dans l’esprit des citoyens. Les gays n’étaient alors vus que comme de simples machines à fantasmes pour filles. Les BL ont ainsi été décrits comme irréels et homophobes. Parmi d’autres personnes à fort potentiel média, on retrouve Animeland qui tâcle le yaoi dans son numéro 191. Il est ainsi qualifié de « machine à cul », d’un niveau médiocre, privilégiant le cul à la qualité. On rappelle qu’en contrepartie Animeland aime beaucoup parler de hentai. mais sans que ce ne soit pour vendre, non.


Et puis le yaoi c’est sale, c’est du hentai. Comme dit plus haut, pour moi il y a du yaoi – shôjo, accessible à tous et du yaoi – hentai, qui flirte en effet avec une forte pornographie. Les deux existent, à plus ou moins forte échelle, mais le yaoi ne doit pas être toujours considéré comme du hentai. Ce qui est sale aussi, c’est finalement de se rendre compte que les femmes ont leur propre sexualité, leurs propres fantasmes et peuvent se comporter de la plus ignoble façon devant des mangas, comme leurs petits camarades masculins. La plus grande contradiction reste alors entre les points de vue 2D et 3D. Comprenez. ce qui ce fait In Real Life et sur Internet. Ce qui est plus que concevable dans la vie (l’homosexualité) n’est pas vraiment toléré dans les mangas (yaoi). A l’inverse, un petit nombre de personnes crachant sur le yaoi vont en revanche être fans de mangas lolicons, où ils seraient dans la vraie vie considérés comme des pédophiles. Le yaoi a donc une telle renommée qu’il devient moins acceptable qu’un anime sur des petites filles dans lesquelles on glisserait des tentacules ?


Tout n’est qu’une question d’ouverture (d’esprit)


Le genre n’est pas qu’un effet de mode puisqu’on peut remonter jusqu’au shudô datant de l’époque médiévale. Le shudô était une tradition japonaise, assimilée à un rite de passage, où chaque nouveau samourai devait entretenir une forte relation charnelle avec son maître. On peut même remonter plus loin encore pour entendre parler de relations physiques entre les moines bouddhistes et leurs élèves. Les écrits parlant de ces traditions à fort potentiel homosexuel datent à  minima du VIIIème siècle.


Le yaoi s’est toujours développé dans l’excès, que ce soit en termes de situations décrites comme de lectorat. Si les lecteurs se revendiquent tant comme appartenant à cette caste, c’est pour faire face à la levée de boucliers piquants exposés par les détracteurs du genre. On n’aime pas le yaoi, on l’idolâtre. On n’est pas neutre face au yaoi, on le déteste. Je généralise volontairement une situation qui n’est heureusement pas si extrêmiste. Le yaoi peut-il être réhabilité. Que devrait-il faire pour que cela soit le cas. Pourquoi reprocher à ce genre des situations que l’on voit dans les journaux télévisés. Pourquoi le hentai déviant donne-t-il l’impression d’être plus facilement rentré dans les moeurs que le yaoi. L’homosexualité décrite est-elle le principal facteur de dégoût. Ou bien est-ce le fait d’avoir utilisé de prime abord des personnages de mangas déjà existants, cassant ainsi le mythe et provoquant une haine éternelle contre le yaoi, sur plusieurs générations.


Les questions et réponses écrites dans cet article n’engagent que son auteur et n’apportent en aucun cas une réponse unique et globale. Tous les commentaires voulant faire avancer la discussion intelligemment sont évidemment les bienvenus, contrairement aux insultes.


35 commentaires


3A%2F%2Fwww.anime-kun.net%2Fimg%2Fnogravatar.jpg&size=46" /% 1 Natth le 25/10/2013


J'ai trouvé cet article intéressant, avec des réflexions sur le genre bien pensées.


Cependant, je voudrais revenir sur les éditeurs pour préciser quelques éléments. A l'heure actuelle, Asuka n'est plus vraiment le fer de lance du genre, vu qu'il ne publie plus qu'un ou deux mangas BL par mois. Il s'agit de licences très appréciées (Junjou Romantica, les titres d'Ayano Yamane. ), mais ils n'en annoncent plus de nouvelles. D'ailleurs, il n'y a plus beaucoup de communication avec les fans (y compris les sites bien connus de la communauté, comme Yaoi Cast). Que ce soit au niveau de la communication ou de la publication de mangas, c'est plutôt Taïfu le leader actuel (3 à 4 yaoi par mois). Boys Love IDP en publie un peu plus (5 mangas par mois), mais il s'agit de ventes par correspondance ou en convention. Les éditions H ne publient pas de BL actuellement et les éditions Muffins n'ont pas publié cette année (plus d'explications sur leur forum).


Mouais, je ne sais pas où mène tout "ça" ton article invite certes à la réflexion, mais ne donne aucune réponse. Je ne peux par exemple toujours pas comprendre que des hétérosexuels prennent du plaisir à lire des yaoi, cela irait à l'encontre de la logique. En tout cas, j'ai bien rigolé avec le (d'esprit) et j'ai appris deux trois trucs au passage, merci.


ps. désolé s'il y a d' éventuelles fautes, au Bresil c'est la merde avec internet. (ouvrir deux pages, une affaire de chaman)


yaoi

J'irai dormir moins con ce soir, merci pour ce dossier qui est ma foi fort instructif.


Le "Yaoi", ce n'est pas trop ma tasse de thé et je ne lui laisserai sans doute aucune chance de me séduire.


Je pense que la consommation de Yaoi se rapproche pas mal de celle de shojo que j'ai pu avoir plus jeune -Entendons nous bien je parle du Yaoi qui vise plus un public féminin car malgré tout il y a du yaoi qui ne sent pas bon la rose et qui n'as pas l'oeil scintillant, bref- Mais là ou le shojo reste une douce et mièvre friandise pour jeune fille, le yaoi permet effectivement de voyager plus avant dans le monde du fantasme, et de retranscrire des désirs ni vils ni particulièrement portés sur l'homosexualité. Comme tu l'as très bien dit, c'est plus une histoire de relation "d'égal à égal", passionnée et plus centré sur le désir et le ressenti des personnage, qu'une histoire d'anal, sans offense.

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